Doctorante : Cécile Laly
Titre de la thèse : “La revue photographique Kôga : Nojima Yasugô, Nakayama Iwata, Kimura Ihee et Ina Nobuo : Passerelles entre les modernités”.
Établissement d’obtention : Paris 4, dans le cadre de École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-…. ; Paris) , en partenariat avec Centre André Chastel (Paris) (laboratoire).
Direction : Serge Lemoine

Soutenance : 3 décembre 2011

Composition du jury

Michael Lucken
Serge Lemoine
Françoise Levaillant
Françoise Ducros

Résumé

Cette étude porte sur la revue Kôga, une publication photographique mensuelle japonaise lancée en 1932, et sur ses photographes fondateurs Nojima Yasuzô, Nakayama Iwata et Kimura Ihee, rejoints par le critique Ina Nobuo à partir du deuxième numéro. Fondée afin de rivaliser avec les revues étrangères, telles que Photographie en France, Das Deutsche Lichtbild en Allemagne et Studio Annual of Camera Art en Angleterre, elle est aujourd’hui un atout majeur pour comprendre la photographie japonaise moderne du début des années trente. Et ce, malgré sa courte existence. Le premier chapitre questionne la notion de « modernité » dans le cadre du Japon. Le deuxième chapitre analyse le numéro d’inauguration de la revue en soulignant ses caractéristiques propres, au regard du contexte moderne japonais. Enfin, le troisième chapitre traite individuellement les travaux de Nojima Yasuzô, Nakayama Iwata, Kimura Ihee et Ina Nobuo. Ceux-ci permettent de faire valoir les différentes orientations respectives présentées dans la revue Kôga, qui sont représentatives de la scène photographique japonaise à un moment charnière. Ils permettent également de mettre en évidence la notion de passage : entre la Photographie d’Art (geijutsu shashin) et la Nouvelle Photographie (shinkô shashin) ; Entre la Nouvelle Photographie (shinkô shashin) et la photographie de reportage (hôdô shashin) et la Photographie d’Avant-garde (zen’ei shashin) ; Entre les différentes disciplines culturelles et artistiques ; Entre le domaine artistique et le domaine professionnel ; Entre l’œuvre d’art unique et la reproductibilité ; Ou encore, entre l’art et la société.

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