Le 13 mars de 17h30 à 19hl

Lieu : ENSA de Paris Belleville, 60 bd de la Villette, 75019 Paris Salle des enseignants, 1er étage à gauche

Inscription souhaitée à japarchi@gmail.com

Dans le cadre du cours « Villes asiatiques » assuré par Yang LIU, architecte, enseignante ENSA Paris-Belleville

« Espace public/espace privé à Tokyo »
Cette séance, report de celle du 19 décembre 2019, se déroule dans le cadre du cours « Villes asiatiques » organisé par Yang LIU (docteur en architecture, architecte-urbaniste, enseignante à l’ENSAPB, chercheure associée à l’IPRAUS-l’UMR AUSser).

« La fabrique de l’espace public tokyoïte à travers la création d’espaces privés ouverts au public : le cas des kôkai-kûchi 公開空地 »
Par Thomas FONTANET (Urbaniste-Ingénieur, Chargé d’études en urbanisme (planification et études urbaines), Diplômé du Master GAELE : Aménagement, Urbanisme, Développement et Prospective (finalité professionnelle) de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), avec Sophie BUHNIK, (géographe, IFRJ-MFJ)

Résumé
Cette expression kôkai-kûchi 公開空地 » définit des espaces gérés par des acteurs privés mais ouverts au public dans la ville japonaise. Apparu dès 1963 mais resté circonscrit au domaine opérationnel et technique, l’usage du terme kôkai kûchi résulte de la mise en œuvre de mécanismes incitatifs visant à encourager le secteur privé à développer des espaces ouverts au public sur ses propriétés, dans le cadre d’opérations immobilières d’envergure variée. En prenant à leur charge les coûts liés à la conception, l’entretien et la gestion de ces espaces, les opérateurs immobiliers se voient attribuer des bonus constructifs et/ou des allègements de taxes lors de la réalisation de leurs programmes. Les kôkai kûchi prennent la forme de squares, d’allées arborées, de mails piétons et autres espaces ouverts, en continuité avec les trottoirs du domaine public. Ils équipent les programmes de bureaux, résidentiels ou multifonctionnels, et participent à l’enrichissement, sinon à l’extension spatiale du réseau des espaces publics traditionnels, régulièrement considéré comme minimaliste ou déficitaire par de nombreux observateurs, tant du point de vue des étendues aménagées que des aménités offertes à la population japonaise.
kai-kûchi 公開空地 résulte de la mise en œuvre de mécanismes incitatifs visant – dans le cadre d’opérations immobilières d’envergure variée – à encourager le secteur privé à développer des espaces ouverts au public sur ses propriétés, et à en assurer la gestion et l’entretien.