Séminaire annuel du réseau scientifique thématique « Spatialité au Japon »
programme 2020-2021

Le séminaire annuel « Spatialité au Japon » du réseau scientifique thématique JAPARCHI a repris à l’automne 2018. En s’intéressant à un ensemble de notions et de dispositifs fondamentaux de la culture spatiale du Japon, il s’inscrit dans la continuité de l’« encyclopédie ouverte » publiée en 2014 : Vocabulaire de la spatialité japonaise.

Cette année, les entrées thématiques portent : 1) sur la notion d’informel dans l’actualité de l’espace. Cette notion apporte un renouvellement conceptuel et pratique utile pour aborder les questions de transitions, de ville soutenable et également de crises, 2) sur les notions de paysage au Japon avec une deuxième journée d’étude 3) les jardins japonais en France, c’est-à-dire sur la présence/l’empreinte/la réception/l’influence du Japon dans le paysagisme en France, avec une première journée d’étude 4) sur le patrimoine architectural, urbain et paysager dans la ville japonaise d’aujourd’hui. Cette thématique est l’occasion d’interroger les pratiques patrimoniales actuelles et les divers enjeux de la conservation et de la valorisation patrimoniale dans la ville japonaise d’aujourd’hui. Deux autres entrées s’ajoutent : sur la représentation et la revitalisation urbaine.

Toutes ces thématiques sont abordées à travers des dispositifs ou des agencements matériels, construits ou se déployant dans le territoire ; des notions ou des concepts relevant de l’architecture, de l’urbanisme, du jardin ou du paysage ; des acteurs ou actrices qui agissent dans ou avec l’espace et sa représentation. Chacune de ces entrées, correspondant à un terme ou à une expression, voire à un toponyme, est définie par une mise en perspective historique, une description, une analyse des fonctions, significations dans son actualité, accompagnées de tout autre caractéristique essentielle.

En raison des conditions liées à la COVID19 et de l’impossibilité de se déplacer, nous confirmerons certaines modalités au fur et à mesure ainsi que les lieux et certaines dates.

Au plaisir de vous retrouver au fil des séances, Sylvie BROSSEAU et Catherine GROUT, coresponsables du séminaire.

Calendrier du programme :

30 octobre 2020

Co-organisation : Maison Franco-japonaise (MFJ), Ebisu, Tokyo
horaire 14h45-19h30 heures au Japon ; 6h45-11h30 heures en France
modalité : visioconférence
modération : Sylvie Brosseau, Japarchi, université Waseda

Inscription : sur le site de la MFJ
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2020/10/30/japarchi/

Intitulé de la séance : Evolutions, transformations urbaines et représentations
(report de la séance prévue en avril 2020)

  • « Penser les effets spatiaux et sociaux de la décroissance urbaine au Japon, toshi no shukushô 都市の縮小 : éléments d’un lexique en expansion ». par Sophie BUHNIK (chercheuse en géographie et en études urbaines à l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (UMIFRE 19) Concernant la décroissance urbaine qui a pris au Japon a pris une ampleur inédite, sera présentée ici la manière dont la recherche urbaine japonophone s’est emparée des mots akiya 空き家 (“maison vide”), kaimono nanmin 買い物難民 (“sinistré du shopping”) et fūdo dezāto フードデザート (désert alimentaire).
  • « Informalité / 違式 / 意識 – Appréhender la régulation informelle de la pratique du vélo dans l’espace public japonais comme une pratique sociale » par Marion LAGADIC (doctorante à l’Université d’Oxford DPhil in Sustainable Urban Development) Cette étude mêle théorie de la pratique sociale et principes de géographie culturelle pour traiter conjointement l’espace physique et les perceptions subjectives des individus quant à la pratique du vélo dans l’espace urbain au Japon.
  • « La protection des groupes de bâtiments traditionnels dentōteki kenzōbutsu-gun 伝統的建造物群. Le patrimoine urbain japonais entre travail de mémoire et marchandisation » par Barbara RIEF VERNAY (architecte, urbaniste, docteure en géographie urbaine, chercheuse et chargée de cours à l’Institut JASEC (Japan Austrian Science Exchange Center) de l’Université Technique de Vienne/Autriche) et MISHIMA Nubuo  (architecte, urbaniste, docteur en urbanisme, professeur en architecture et urbanisme, directeur adjoint du Centre d’Aménagement Régional de la Faculté des Sciences et de l’Ingénierie, Université de Saga/Japon) Suite à la disparition de nombreux ensembles au cours des décennies d’après-guerre, les autorités japonaises ont adopté en 1975 le principe des « zones de protection de groupes de bâtiments traditionnels » (Dentōteki Kenzōbutsu-gun Hozon-chiku) 伝統的建造物群保存地区 ; celles-ci ont connu des transformations socio-spatiales et économiques importantes.
  • « Kenchiku shashin 建築写真 Photographie d’architecture » par Cecile LALY (docteure en histoire de l’art, CREOPS, lecturer à l’université de Musashi, Tokyo) La photographie d’architecture pratiquée au Japon renvoie à la formation des photographes japonais, aux activités de la Société des photographes d’architecture du Japon, aux expositions de « photographies d’architecture » et aux publications d’albums photo de bâtiments ou d’ensemble architecturaux célèbres.


20 novembre 2020

lieu : ENSA de Paris Belleville, 60 bd de la Villette, 75019 Paris
Dans le cadre du cours « Villes asiatiques » organisé par Yang LIU, architecte, enseignante ENSA Paris-Belleville
salle : 12
horaire : 17h30-19h (heures en France)
modalités : en visioconférence avec le lien suivant https://zoom.us/j/92003254874 
modération : Yang Liu et Catherine Grout, Japarchi, ENSAP Lille

Intitulé de la séance : Patrimoine et aménagements urbains : pratiques et enjeux contemporains (1)

  • « Buke yashiki 武家屋敷 : histoire, gestion et considération d’un patrimoine bâti militaire prémoderne dans la ville contemporaine » par Delphine VOMSCHEID (architecte, docteure en histoire de l’architecture, post-doctorante au CRCAO) Les enjeux de la patrimonialisation des anciennes résidences de guerriers (buke yashiki) seront discutés à travers l’étude et la présentation de plusieurs cas d’étude sélectionnés comme “secteurs d’édifices traditionnels importants à conserver” (jūyō dentōteki kenzōbutsugun hozon chiku 重要伝統的建造物群保存地) à travers le Japon.


25 janvier 2021

la séance aura lieu en distanciel
https://us04web.zoom.us/j/76392139126?pwd=TWpaaWttOGhUbnVRYXAwMVlFZGhWUT09
horaires : matin 10h30-13h (heure en France)

discutante : Aysegül Cankat (architecte, professeure à l’ENSA de Grenoble, membre du laboratoire Cultures Constructives à Grenoble) 
modération : Sylvie Brosseau, Japarchi et Catherine Grout, Japarchi, ENSAP Lille

intitulé : La notion d’informel dans l’actualité de l’espace et de l’art : pratiques, organisations, fabrications et conceptions

  • « Maintien à domicile des personnes âgées : la pratique du mimamori 見守りdans l’arrondissement de Bunkyō à Tōkyō » par Camille PICARD (doctorante en urbanisme à l’Université Paris-Est au Lab’Urba, en co-tutelle avec l’Université Préfectorale de Kyoto et en CIFRE avec Leroy Merlin Source, lauréate de la Fondation Palladio). Avec le vieillissement de la population et les coûts engendrés par un tel bouleversement démographique, les pratiques de soutien au maintien à domicile sont mises à l’honneur. C’est dans ce contexte que nous proposons de revenir sur les activités de veille (mimamori) sur les personnes âgées en nous appuyant sur le cas de l’arrondissement de Bunkyō à Tōkyō.
  • « Les motifs et potentiels de l’informel dans la transformation et la revitalisation de maisons vacantes (空き家 akiya) par des artistes au Japon » par Fanny TERNO, (artiste, doctorante à Aix-Marseille Université, ED354, Laboratoire d’Études en Sciences des Arts, EA3274, et lauréate de la bourse MEXT à la Kyoto City University of the Arts) et Thomas VAUTHIER (artiste, doctorant à Aix-Marseille Université, ED354, Laboratoire d’Études en Sciences des Arts, EA3274, et lauréat de la bourse MEXT à la Kyoto University of the Arts). En mobilisant quatre exemples de revitalisation d’akiya par des artistes japonais – respectivement situées sur les îles Naoshima, Teshima, Ogijima et Momoshima – il s’agira de décrire et d’analyser les processus et les effets économiques, symboliques et esthétiques à l’œuvre. La notion d’informel sera mobilisée afin d’éclairer le cycle d’entropie et de néguentropie inhérent aux akiya, de caractériser les pratiques artistiques prenant comme terrain de recherches les akiya et enfin d’expliciter les dynamiques processuelles d’autonomisation et d’auto-organisation générées par certaines de ces œuvres in situ.

     

16 avril 2021

co-organisation avec l’International Research Center for Japanese Studies (Nichibunken), Kyoto
horaire : 17h-19h au Japon, 10h-12h en France
visioconférence organisée par le Nichibunken
Inscription obligatoire avant le 10 avril. Envoyez un message en anglais ou en japonais à symposium@nichibun.ac.jp en précisant Japarchi + 2021/04/16 + vos nom et prénom + votre affiliation + l’adresse email à laquelle vous sera envoyé le lien. 

discutante : Junko Abe (maîtresse de conférence à l’université Sugiyama Jogakuen, Japon)
modération : Delphine Vomscheid (responsable de la thématique « patrimoine »), Sylvie Brosseau, Japarchi et Catherine Grout, Japarchi

intitulé : Patrimoine et aménagements urbains : pratiques et enjeux contemporains (2)

  • 17h-17h05 (Japon)/ 10h-10h05 (France) Discours d’ouverture par INOUE Shōichi, directeur général du Nichibunken
  • 17h05-18h (Japon)/ 10h05-11h (France) « De la maison au quartier : comment protéger le paysage urbain de la ville de Kyoto ? » par Benoît JACQUET (maître de conférences à l’EFEO et à l’ENSAPLV) Dans la ville de Kyoto, il existe encore environ 40 000 maisons de structure bois construites avant les années 1950. Ce patrimoine, qui compose le paysage urbain historique, n’est pas protégé et diminue de 10 à 20% toutes les décennies. Comment, néanmoins, peut-il être conservé, restauré ou rénové ? Nous présenterons quelques cas d’études réalisées en lien avec le Centre pour le paysage et le développement des communautés urbaines de la ville de Kyoto.
  • 18h05-19h (Japon)/ 11h05-12h (France) « Peut-on percevoir l’émergence d’un projet urbain olympique à Tokyo dans les années 2010 ? » par Alexandre FAURE (post-doctorant à la Fondation France-Japon de l’EHESS) À partir d’une étude des documents d’urbanisme du Gouvernement Métropolitain de Tokyo  (TMG), des arrondissements de Chūō et de Kōtō, nous chercherons à montrer comment les projets urbains olympiques ont modifié ou non l’occupation des sols projetée, en comparant les plans d’urbanisme avant et après les deux candidatures aux Jeux Olympiques.

     

17 avril 2021

co-organisation avec l’International Research Center for Japanese Studies (Nichibunken), Kyoto
horaire : 16h-20h au Japon, 9h-13h en France
visioconférence organisée par le Nichibunken
Inscription obligatoire avant le 10 avril. Envoyez un message en anglais ou en japonais à symposium@nichibun.ac.jp en précisant Japarchi + 2021/04/17 + vos nom et prénom + votre affiliation + l’adresse email à laquelle vous sera envoyé le lien.

discutant : Emmanuel Marès  (historien de l’architecture et des jardins japonais, maître de conférence à l’université de Kyoto Sangyo, chercheur associé à l’Institut de recherche de Nara pour le patrimoine)
modération : Hiromi Matsugi (responsable de la thématique « jardins japonais en France »), Sylvie Brosseau, Japarchi et Catherine Grout, Japarchi

intitulé : Demi-journée d’étude sur les « Jardins japonais en France » (1)

  • 16h-16h05 (Japon)/ 9h-9h05 (France) Ouverture de la séance
  • 16h05-17h (Japon)/ 9h05-10h (France) « Le parc du Midori no Sato (ミドリノサト), miroir du voyage au Japon de Hugues Krafft » par Yacin TOUMIAT (géographe, archéologue, doctorant en géographie urbaine et sociale à Sorbonne Université, Laboratoire MÉDIATIONS, Sciences des lieux – Science des liens, Diplômé de la Double-Licence Archéologie-Géographie et du Master Archéologie de Sorbonne Université) De retour du Japon, Hugues Krafft a aménagé, à partir de 1884, le premier parc japonais privé en France, le Midori no Sato. Une enquête historique et ethnographique sera proposée afin de déterminer les inspirations liées à son voyage dans l’aménagement du parc.
  • 17h05-18h (Japon)/ 10h05-11h (France) « Le jardin du cinéma La Pagode à Paris et ses antécédents » par Ursula WIESER BENEDETTI (architecte paysagiste, titulaire du DEA ‘Jardins, Paysages, Territoires’, EAPLV/EHESS, Paris, diplômée en études japonaises, INALCO, Paris, docteure en Histoire et civilisations, spéc. Architecture du paysage, EHESS, Paris, directrice du département ‘Jardin, Paysage, Ecosystème’ de la Fondation CIVA, Bruxelles) Ce jardin tient une place particulière dans l’histoire des jardins japonisants en France et en Europe. Conçu par l’architecte Alexandre Marcel en 1896, nous proposons d’en éclairer l’histoire ainsi que le projet actuel de restauration / restitution.
  • 18h05-19h (Japon)/ 11h05-12h (France) « Une connexion entre le jardin japonais et la sculpture moderne occidentale : le jardin de l’UNESCO par Isamu Noguchi » par Hiromi MATSUGI (docteure en histoire de l’art, Assistant Professor à International Research Center for Japanese Studies (Nichibunken)) A travers l’analyse d’une œuvre charnière, nous examinerons l’hypothèse selon laquelle ces deux arts se sont influencés mutuellement dans les années 1950 alors qu’ils incarnent pourtant des valeurs contradictoires.
  • 19h05-20h (Japon)/ 12h05-13h (France) « “Le jardin du présent intensément” : histoire et sens d’un jardin aux résonances japonaises en France » par Manuel TARDITS (architecte, Master en ingénierie de l’université de Tokyo, professeur à l’université Meiji, co-fondateur de l’agence MIKAN). Nous décrirons la conception d’une œuvre réalisée pour le Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire en 2018. Cette évocation servira de prétexte pour questionner les ressorts de la japonité.

23 avril 2021

co-organisation : Maison Franco-japonaise (MJF), Ebisu, Tokyo
horaires : de 14h30 à 19h30 (Japon)/ de 7h30 à 12h30 (France)
modalités : L’inscription est obligatoire avant le 22 avril auprès du partenaire de la manifestation: MAISON FRANCO-JAPONAISE 日仏会館・フランス国立日本研究所
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2021/04/23/japarchi/index.php
Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé le jour même de la conférence avant 12 h, à l’adresse indiquée lors de votre inscription.
modération : Sylvie Brosseau, Japarchi et Catherine Grout, Japarchi

intitulé : Journée d’étude « Les notions de paysage au Japon, autour du ba » (2)

  • « Ba (champ), autour de son sens étymologique, vers un espace commun à venir » par NAKAMURA Yoshio (ingénieur, paysagiste, professeur émérite de l’Institut de technologie de Tokyo). Je propose de remonter vers le Moyen-Âge en passant par l’étymologie du mot ba (場). Avec les fruits ethnologiques et sémiologiques de cette réflexion, nous reviendrons à l’époque moderne, ce qui nous permettra de proposer une nouvelle forme pour l’espace vert ou le parc public qui s’appellerait « les Communs » du 21ème siècle.
  • « Pensées sur le lieu de vie chez des intellectuels retournant à la terre au début du XXe siècle au Japon » par Kenjiro MURAMATSU (Maître de conférences à l’Université Jean Moulin Lyon 3). Dans cette présentation, nous traiterons les expériences et les idées d’un groupe d’intellectuels japonais qui ont penché pour une idée de retour à la terre vers le début du XXe siècle, lorsque les contradictions et les avantages de la modernisation ont éclaté à la veille du virage du Japon vers le totalitarisme. Nous reviendrons en particulier sur les pensées de la vie ou de Seikatsusha (sujet de la vie) élaborées par Eto Tekirei (1880-1944) afin de clarifier l’essence de son idée de “lieu = ba” qui en découle explicitement ou implicitement.
  • « Design of Ba for developing civic pride » par TANAKA Naoto (ingénieur hydraulicien, maître de conférence à l’université de Kumamoto, landscape management, history of civil engineering and community development based on participation). In order to inherit the fūdo 風土 , it is important to make sustainable efforts to find the value of the landscape in a new framework by confronting the changes in society and the times, through dialogue among various stakeholders. This presentation will introduce examples of designing places where we can face change and have dialogues with diverse subjects, as natural as breathing.
  • « Une pratique paysagiste orientée vers le « design de ba 場 (le lieu) » par Cyrille MARLIN (paysagiste, maître de conférence Ensap Bordeaux, Passages UMR 5319). Les paysagistes japonais Nakamura Yoshio et Tanaka Naoto revendiquent leur approche théorique du paysage comme leur démarche pratique à partir d’un terme particulier pour dire le paysage : fūkei 風景. Si l’usage de ce terme implique un environnement sémantique particulier en japonais, qui rassemble des notions voisines comme fūdo 風土 (le milieu humain) et fūbutsu 風物 (fragments saisonniers de paysage), l’application pratique de ce plan de langage nécessite pour eux l’utilisation d’une notion intermédiaire, celle de ba 場 (le lieu). Pourquoi un terme si ordinaire prend-il une telle importance ? Au point que, par exemple, Tanaka Naoto puisse définir sa pratique à partir de ce qu’il nomme « design de ba ».
  • « Ba 場 et fūkei 風景 (à partir du projet de Taho Ritsuko de 1997-98 avec des résident.e.s du danchi à Minami-Ashiyahama) » par Catherine GROUT (professeure d’esthétique, HDR à l’ENSAP de Lille, membre du Lacth, ancienne résidente de la Villa Kujoyama) Nous verrons, ici, comment une certaine conception du paysage (fūkei), a pu permettre à l’artiste Taho Ritsuko de susciter l’interaction de personnes rescapées du séisme de Hanshin-Awaji (Osaka-Kôbe) de 1995 destinées à une co-présence active correspondant à la notion de ba (scène, lieu ou champ).