Jean-Sébastien Cluzel (dir.)
Éditions Faton
Quetigny, 2017
400 pages
69 €
Le japonisme est-il aussi une histoire d’architecture ? Dans cet ouvrage, les auteurs dévoilent la genèse du goût pour l’architecture japonaise en Occident. Celui-ci, né bien avant ce que les critiques d’art du xixe siècle ont appelé japonisme, se perçoit dans une multitude d’objets-supports : paravents, porcelaines, laques, gravures, photographies, décors d’intérieur ou pavillons de jardin…
Avec plus de cinq cents illustrations en couleurs, ce beau livre présente des études historiques et archéologiques hors normes, conduites sur les plus célèbres édifices qui ont marqué l’apogée du japonisme : les pavillons des Expositions universelles parisiennes entre 1867 et 1900, la première maison japonaise installée en France (1886), la Salle de fêtes de la rue de Babylone (1896), connue sous le nom de cinéma La Pagode, les fabriques du jardin japonais d’Albert Kahn (1897), la Salle des cigognes, décor récupéré par Émile Guimet en 1911.
Ces enquêtes livrent les mécanismes d’un métissage nippo-français dans la production artistique, essentiels pour comprendre les espaces japonais tant appréciés des Occidentaux. Au fil des pages se dessine une majestueuse expression du japonisme : l’architecture.
L’ouvrage est lauréat du 41ème prix de la Society for the Study of Japonisme.