« Photographie d’architecture —  建築写真 »


le 31 janvier 2025 de 10h00 à 12h00 (heure française) et de 18h00 à 20h00 (heure japonaise)

Lieu : Zoom

Lien zoom : voir le programme ci-dessous

Modératrices : Cecile LALY (université de Kyoto Seika, Sciencescope, Japarchi), Sylvie BROSSEAU (université Waseda, Japarchi), et Catherine GROUT (ENSAP de Lille-université de Lille, Lacth, Japarchi)

  • 10h00-11h00 (France) / 18h00-19h00 (Japon)

Romina BARTOCCI (INALCO, Doctorante IFRAE), La photographie dans la documentation archéologique de grands tumulus funéraires du IIIe au VIIe siècle au Japon

  • 11h00-12h00 (France) / 19h00-20h00 (Japon)

Oliver SALEEBY (université de Strasbourg, école d’art MJM, chargé de cours), Le passage du temps dans la photographie d’architecture de Ryūji Miyamoto

Résumés

Romina BARTOCCI (INALCO, Doctorante IFRAE)

La photographie dans la documentation archéologique de grands tumulus funéraires du IIIe au VIIe siècle au Japon.

La documentation photographique en archéologie et, en particulier, dans l’étude des grands tumulus funéraires apparus au Japon entre le IIIe et le VIIe siècle, accompagne le travail des archéologues à chaque étape. La photographie permet de voir la tombe telle qu’elle était lors de sa construction et les objets tels qu’ils ont été trouvés. En même temps, elle permet de constater l’état de dégradation dans lequel les tombes ont été laissées pendant une longue période après leur construction et de contribuer à leur restauration. Les informations collectées peuvent être ainsi étudiées et diffusées.
La photographie est donc le seul moyen de connaître ces tombes pour les spécialistes et pour le grand public.
Le but de cette analyse est donc d’aborder l’étude des tumulus funéraires par l’utilisation de la photographie depuis le repérage du site, la documentation de la fouille, la révélation d’éléments invisibles à l’oeil nu, l’état de dégradation du bâtiment jusqu’à la publication des zones explorées et détruites.

Oliver SALEEBY (université de Strasbourg, école d’art MJM, chargé de cours)

Le passage du temps dans la photographie d’architecture de Ryūji Miyamoto

Dans le cadre de ce séminaire, nous examinerons comment le passage du temps est exprimé dans la photographie d’architecture. Les oeuvres du photographe japonais Ryūji Miyamoto, imprégnées par son enfance vécue dans un paysage japonais d’après-guerre, capturent les traces du temps et explorent les concepts de mémoire et d’oubli, offrant ainsi un regard profond sur la condition humaine et les cycles de vie.
En se concentrant sur la thématique des ruines, les catastrophes naturelles et la destruction, Miyamoto expose visuellement les effets de ces phénomènes sur l’environnement bâti. Son engagement social et politique se manifeste à travers sa volonté de mettre en lumière les inégalités et les défis environnementaux, notamment à travers la documentation des conditions de vie des « sans-abris » à Tokyo et des conséquences des séismes. Miyamoto nous montre l’importance de la photographie d’architecture comme moyen de témoigner de l’expérience humaine, et de promouvoir le dialogue sur les problèmes sociaux et environnementaux.

BIOGRAPHIES

Romina BARTOCCI
Actuellement inscrite au doctorat de l’Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE) à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) sous la codirection de Mme Bauer et de M. Nespoulous. Elle mène des recherches sur les tombes octogonales comme expression des relations politiques au Japon des VIe et VIIe siècles.

Oliver SALEEBY
Oliver SALEEBY est architecte HMONP et docteur en architecture de l’Université de Strasbourg. Il a soutenu sa thèse en 2022 dont le titre est La plastique du vieillissement des matériaux dans l’architecture du XXe et XXIe siècle : entre la quête d’immuable et l’attrait de l’altération. Ses travaux de recherche portent sur la connivence entre l’architecture et les arts plastiques. Il est architecte associé basé à Strasbourg et chargé d’enseignement à l’université de Strasbourg et à l’école d’art MJM.