“Résistances, conflits et réconciliations”

Dates : Jeudi 13, vendredi14, samedi 15 décembre 2018
Lieu : EHESS, Paris
Comité d’organisation :
Yannick Bardy, Maitre de Conférences, Université de Lille
Pauline Cherrier, Maitre de Conférences, Université Aix-Marseille
Aleksandra Kobiljski, Chargée de Recherche, CNRS
Gérald Peloux, Maitre de Conférences, Université de Cergy-Pontoise
Contact : sfej2018@hotmail.com

Les propositions, d’une quinzaine de lignes, doivent être envoyées à l’adresse sfej2018@hotmail.com avant le 30 avril 2018.
Les personnes ayant été retenues seront contactées par email courant juin.

« Moment incontournable des études japonaises, le colloque de la SFEJ a lieu tous les deux ans, en alternance entre la région parisienne et une ville en régions. Depuis quelques années, une thématique lui est associée, qui n’exclut pas pour autant les présentations sur des sujets qui ne s’y rapporteraient pas directement.
Le colloque de 2016 qui s’est déroulé à l’Université Jean Moulin – Lyon 3 les 15, 16 et 17 décembre s’était donné comme thématique « Arts graphiques et culture visuelle au Japon ». L’affluence et le traitement brillant des conférences portant ou non sur le sujet en ont fait une belle réussite. Pour cette année 2018, nous proposons pour thème principal « Résistances, conflits et réconciliations ».

2018 est une année riche en commémorations. C’est tout d’abord – tout le monde l’aura noté – le 150ème anniversaire de la Restauration de Meiji. Or, s’il parait naturel de marquer cet évènement, il est important de ne pas restreindre la thématique proposée à cette seule (courte) période de transition entre le régime féodal et le nouveau régime. D’autant que l’année 2018 est également le 100ème anniversaire de la fin d’une Première Guerre mondiale dont les conclusions auront une incidence importante sur l’Asie et sur la jeune puissance japonaise, et le 50ème anniversaire d’une période d’agitation sociale extrême, mêlant révoltes et répressions, violences et espoirs, et qui marquera plusieurs générations d’intellectuels et d’universitaires, mais aussi d’hommes politiques, de syndicalistes et jusqu’aux membres de la police elle-même.
C’est pourquoi nous proposons cette année, non pas de nous concentrer sur une date ou une période mais plutôt d’explorer les dynamiques qui ont pu entrainer ou résulter de ces moments. Nous proposons donc de discuter de l’émergence des oppositions, des violences et des conflits qu’elles engendrent, ainsi que des processus menant à leur
apaisement et, éventuellement, à la (ré)conciliation des parties en conflit. En lien avec cette dialectique conflits/réconciliations, la question de la résistance pourra être également abordée, résistance qui pourra être analysée de différents points de vue, qu’ils soient politiques, sociologiques, économiques ou artistiques.

Ainsi cette thématique, qui dépasse les trois dates 1868-1918-1968 évoquées précédemment, pourra-t-elle mener à une remise en cause de certains clichés encore très prégnants tel celui d’un peuple japonais intrinsèquement pacifique pratiquant toujours le consensus. Elle peut surtout faire l’objet d’une approche pluridisciplinaire, toutes les sciences humaines et sociales pouvant potentiellement aborder cette problématique. Nous invitons en outre les spécialistes d’autres périodes intéressés par ces thèmes à proposer également des interventions en lien avec leur domaine de recherche.

Nous rappelons en effet que le colloque de la SFEJ a pour mission principale de rendre compte de l’actualité, de la diversité et du dynamisme de la recherche dans les études japonaises en France et dans toute la francophonie. Nous accepterons volontiers toutes les propositions de communication qui sortiraient de cette thématique principale.

Les colloques de la SFEJ étant un espace d’échanges et de rencontres avec le monde de la japonologie, nous encourageons plus particulièrement les doctorants et post-docs à participer à cet évènement pour faire part de leurs travaux.

Vous êtes invités à nous faire parvenir vos propositions de panel comprenant plusieurs communications ou de communication individuelle. Dans les deux cas, veuillez indiquer dans votre message votre nom, prénom, institution de rattachement / laboratoire, statut et adresse mail de contact. »

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